Voici quelques K7 de ma vidéothèque...

A toute épreuve : (de John Woo).Ce film est selon moi d'un intérêt majeur dans la filmographie de Woo mais il est certainement aussi le plus violent de tous. Woo s'en donne à cœur joie, les gunfights sont de très bonne facture et nul doute que cette œuvre a contribué à considérer woo comme un cinéaste d' " auteur " au service du film d'action ! Donc beaucoup de bonnes choses ici et notamment un montage de haute voltige et d'une originalité certaine (voir la scène de la bibliothèque ou la fusillade d'ouverture). En bonus vous aurez même droit à un plan séquence de 2mn et 34 secondes en plein gunfight (chose peu banal). Le plan se déroule dans un hôpital et l'intérêt premier est certainement le positionnement des ralentis qui y sont insérés. Mon grand reproche à se film (qui à mon avis est le plus mangas que JW ai fait) se situe dans son découpage, le dénouement est bien trop long (60mn). Certes les scènes sont très spectaculaires mais en fin de compte assez répétitives avant d'arriver au climax. A mon avis un grand coup de ciseau là dedans aurait été d'un grand secours. Mais ne boudons pas notre plaisir, si cette raison handicape fortement le film il n'en reste pas une œuvre très intéressante à voir.

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Le syndicat du crime : (de John Woo).Toute première collaboration de Woo et Hark ce film fit un véritable carton à sa sortie en 86. L'histoire s'articule autour d'un malfrat presque prés à décrocher le milieu, de son coéquipier qui en même temps est son meilleur ami, et enfin du frère du malfrat, qui ne connaît pas le métier de son frère et a décidé de s'engager dans la police. Le triangle scénaristique de ce film donne quelque peu l'impression qu'il n'y a pas de héros principal à l'histoire. Apparemment la place devait en être attribué à Leslie Cheung mais on peu penser que Chow Yun-fat a par son jeu, presque piqué la vedette à celui-ci. Bien que j'ai trouvé que le film avait quelque peu vieilli (surtout par la mise en scène plutôt naïvement décrite des rapports qu'entretiennent les deux frangins au début du film), il y a tout de même ici tous les ingrédients qui ont popularisé Woo. Autant vous dire donc que pour un premier essai dans le polar, le film était plutôt fort de café, laissant présager un bel avenir aussi bien pour le réalisateur que pour Chow Yun-fat qui trouva là le moyen de sortir du répertoire auquel on le cantonnait jusque là. (cantonnait hihi mdr)

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Le syndicat du crime III : (de Tsui Hark).Mouais ! Disons qu'après le syndicat 1 et 2 ce film a été un moyen facile de pouvoir renflouer les caisses du producteur Tsui Hark. Personnellement je n'ai pas trouvé ce film très intéressant, pas terrible…bon allez j'me lâche : J'ai trouvé sa nul à chier ! Mais pourquoi avoir appelé ce film ainsi puisque les personnages n'ont plus rien à voir avec ceux des épisodes précédents. Tout semble tellement rafistolé et parfois incohérent, on s'attend à se que Chow Yun-fat fasse quelque chose d'héroïque mais on comprend très vite que l'on est tombé dans un traquenard, car pour couronner le tout maintenant ce n'est presque plus qu'une espèce de poule mouillée. Bref sa fait pitié, j'me dis qu'Hark devait avoir un besoin pressant de trouver de l'argent pour distribué cette sous merde, sa me fait penser à ces pratiques plutôt douteuses qui consiste à vendre un faux pour un vrai parce que tout vas mal. J'espère donc que ce film a permis le financement d'autres productions beaucoup plus intéressante.

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Mr Boo détective privé : (de Michael Hui) Ah la la ! J'en ai presque honte mais je dois avouer que je me suis beaucoup marré en regardant ce film, faut dire que ce film sans prétention est une petite merveille de pur déconnade, ce film n'est pas sérieux et ce pour notre plus grand plaisir, une vraie tranche de rigolade qui n'est pas sans rappeler ces fameux film des Max brothers. Donc si vous aimez le burlesque et le loufoque cette petite comédie raconte les tribulations d'un apprenti détective-privé essayant de démontrer ces talents à son escroc d'employeur (à moins que se ne soit l'employeur qui tente de prouver de quoi il est capable !) Enfin bref une belle équipe de charlot si vous voulez mon avis, des personnages à la Mel Brooks et un film désopilant dont le producteur n'est autre que Raymond Chow. Et puis si vraiment sa ne vous aurez pas fait marrer je vous promets que j'irai consulter un psy, on sait jamais !

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The Blade : (de Tsui Hark).L'histoire aurait semblé somme toute assez banale sur le papier, le synopsis étant : Au moyen-âge deux jeunes hommes Ding-On et Tête d'acier courtisent la même jeune femme, fille de leur patron, mais un jour en voulant sauver la jeune femme, Ding_On est battu par une troupe de brigand qui le jettent dans une profonde crevasse après lui avoir coupé un bras. Se faisant passer pour mort il réapprend à vivre et finit malgré son handicape à s'initier au combat. Voici un film plutôt trépignant, et même très bien fait. Mettre en scène un combattant manchot aurait put être un exercice de style plutôt périlleux, mais ici les scènes de combat sont étonnamment bien ficelées. L'histoire semblant être raconté au passé donne une touche assez nostalgique au film : Hark y souligne le coté humain de ces personnages, les rapports incertains et le temps qui s'achève. Moi en tous cas j'ai bien aimé.

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Une balle dans la tête :(de John Woo).C'est drôle comme la première impression que l'on peu avoir d'un film peu s'avérer différente lors d'un revisionnage. J'avais personnellement trouvé se film plutôt moyen en le regardant la première fois, mais je dois avouer que c'est en le décortiquant télécommande en main que celui-ci a finalement commencé à aiguiser mon intérêt. Richesse de ces effets, de ces élipses et de ces cadrages s'opposent à mon avis à la mièvrerie scénaristique qui dépeint sans véritable subtilité les caractères de ces trois " héros ". Un film qui vaut néanmoins le coup d'être regardé, une sorte de " voyage au bout de l'enfer " version chinoise qui fut récompensé pour son montage. Par contre préféré absolument la V.O., le jeu dramatique des acteurs y est à mon avis beaucoup plus intense que sur la caricaturale version française

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Désolé je travaille encore la suite de cette page...